Ordination diaconale de Barthélemy Dinama Khonde

Pour l’annonce de l’Evangile, pour le service du Christ, de l’Eglise et de toute l’humanité, par l’imposition des mains et le don de l’Esprit Saint,
Son Excellence Mgr Laurent Camiade, Evêque de Cahors,
ordonnera diacre en vue du sacerdoce :

Barthélemy Dinama Khonde,

le dimanche 2 décembre 2018 à 15h
en l’église Saint Germain de Mercuès

(1er dimanche de l’avent, ornements violets).

Vous êtes invités à participer ou à vous unir par la prière ou la pensée à cette célébration.
A l’issue, un verre de l’amitié sera servi dans la salle des fêtes de Mercuès.


Entretien avec Barhélemy Dinama Khonde :

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots :

Je suis Barthélemy Dinama Khonde, et je suis originaire de la République démocratique du Congo.
Je viens d’une famille très chrétienne, très pratiquante. Chaque dimanche, on ne ratait pas d’aller à l’église, c’était un devoir d’aller à l’église, c’était une seconde nature. Ma mère allait à l’église au moins deux ou trois fois par semaine, même si l’église était un peu loin.
J’étais très content d’aller à la messe, de voir des prêtres, ce qui fait qu’en 6ème je commençais à lire à l’église, dans le cadre du service que l’on rend à l’autel comme servant de messe, et ce jusqu’à l’obtention du baccalauréat.
De temps en temps je voyais des missionnaires qui venaient d’Europe, et j’ai eu ce désir de devenir prêtre missionnaire. J’ai désiré devenir prêtre dès l’enfance, et ce rêve ne m’a jamais quitté, voilà pourquoi, après mon bac, je suis allé dans la vie religieuse. J’ai fait des études supérieures et suivi le parcours normal pour devenir prêtre, dans la communauté des missionnaires de Jésus et Marie à Cana au Congo.

Quelles sont les circonstances qui vous ont amenées en France, et particulièrement dans notre région ?

J’ai pu bénéficier d’une bourse qui m’a permis de partir en Italie, à Rome, pour faire une maîtrise en théologie à l’université pontificale urbanienne. Je vivais au collège saint Norbert qui fonctionne comme une communauté religieuse bien structurée, et qui est tenu par des Prémontrés. Je me suis impliqué dans ce collège en étant sacristain, je préparais la messe et animais souvent les offices, j’avais une certaine responsabilité vis-à-vis de la liturgie.
Mes supérieurs étaient très contents des services que je rendais au collège, et comme j’avais très bien réussi ma maîtrise, ils m’ont proposé d’aller passer mes vacances d’été en France, dans l’une de leurs communautés.
Aussi, au mois d’août 2017, il était prévu que je parte à l’abbaye des Prémontrés à Mondaye, mais l’abbé François, qui tient cette abbaye, m’a conseillé d’aller à Conques, car il y a beaucoup d’activités à Conques pendant l’été, avec les pèlerins et les touristes.
Un mois après être arrivé à Conques, le père Cyrille, qui est le supérieur de cette communauté, m’a proposé d’aller découvrir Rocamadour, auprès de son ami le Père Michel Cambon, recteur de Rocamadour à ce moment là, et lui-même ancien Prémontré.
Je suis donc parti le 31 août 2017 à Rocamadour. J’ai animé les offices, les chapelets, j’ai servi à la messe, et rendu de nombreux services.

Pourquoi avoir choisi de devenir diacre dans notre diocèse, qu’est-ce qui motive un tel engagement ?

C’est à Rocamadour que j’ai eu cette inspiration, j’y ai vu la main de Dieu qui ma conduit jusqu’ici, c’est Dieu qui m’a amené au Diocèse de Cahors.
J’ai lu la lettre pastorale de Mgr Laurent Camiade qui était sur l’« Année des vocations, avec le bienheureux Alain de Solminihac », et une phrase a attiré mon attention : "Prier pour les vocations est une urgence". A ce moment là, je me suis dit que cet appel lancé pour les vocations n’était pas seulement pour les autres, mais aussi pour moi. Je devais répondre à cette invitation, j’étais une vocation. J’étais en quête, j’avais fini ma formation et je voulais devenir prêtre missionnaire.
A travers la prière à la Vierge Marie Notre-Dame de Rocamadour et mon désir intérieur, j’ai pris la décision de parler à la personne qui m’avait accueilli à Rocamadour, le Père Michel Cambon, et avec l’évêque Mgr Camiade. Je me suis dit que s’ils étaient d’accord, je m’engagerai à être prêtre missionnaire dans ce diocèse. Cela s’est très bien passé, et Mgr Camiade a pris contact avec mes supérieurs de Rome et ceux de mon pays, qui ont donné leur accord.

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