Vendredi 12 mars 2021.
Troisième semaine : au milieu de ceux qui sont guéris
« Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis sur le bord du chemin ». Marc 10, 46
Au temps de Jésus, le fait de porter un handicap condamnait une personne à la mendicité, et à la misère. Aujourd’hui même si la solidarité est peut-être mieux organisée, notre mode de vie rejette encore bien des personnes sur le bord du chemin. Nous pouvons nous interroger avec sincérité sur notre conscience de la précarité et sur ce que nous mettons en œuvre pour en atténuer les effets.
P. Mathias
Ce qui me touche le plus dans le bouleversement sanitaire que nous traversons depuis un an est la sensation de passivité dans laquelle il nous plonge.
Que faire ? Dans ma foi de croyant je ne vois de réponse possible que dans une réelle profondeur qui va jusqu’à questionner le sens de notre vie, peut-être afin de pouvoir la choisir à nouveau. C’est pourquoi, jusqu’ici, je n’ai pas vraiment été à l’aise avec les initiatives de contestation des décisions gouvernementales, trop étroitement circonstanciées, même si, d’une certaine manière je les comprends.
Le temps du carême ne fera certainement pas la une des journaux, sauf peut-être pour s’en moquer avec plus ou moins de sympathie. Il invite pourtant à changer son cœur en profondeur, pour mieux accueillir la vie toujours nouvelle que Dieu nous donne.
C’est mon espérance, la conviction de foi qui me met en chemin.
40 jours pour ouvrir à plus grand notre petite vie, donnons nous cette chance, avec l’aide du Seigneur lui même, tel qu’Il vient à nous dans l’évangile de Marc que nous lisons cette année.
Bon carême !!!