Le carême, aventure intérieure par le Père Mathias Leclair

Vendredi 5 mars 2021.

Deuxième semaine : demander le secours du Seigneur avec l’homme paralytique.

Qu’est ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : « tes péchés sont pardonnés », ou bien lui dire « lève toi, prends ton brancard et marche.
Marc 2, 9

Qu’est ce qui est le plus facile ? Même si nous ne sommes pas Dieu nous -même il y a toujours un choix devant nous. Nous pouvons toujours être celui ou celle qui ouvre un chemin à un frère, une sœur ou celui ou celle qui le lui ferme. Il peut nous arriver de ne pas nous en rendre compte mais il peut aussi nous arriver de le faire sciemment, ce n’est pas le moindre des actes. Que le Seigneur nous éclaire et nous donne le courage de la juste parole.

P. Mathias

Ce qui me touche le plus dans le bouleversement sanitaire que nous traversons depuis un an est la sensation de passivité dans laquelle il nous plonge.

Que faire ? Dans ma foi de croyant je ne vois de réponse possible que dans une réelle profondeur qui va jusqu’à questionner le sens de notre vie, peut-être afin de pouvoir la choisir à nouveau. C’est pourquoi, jusqu’ici, je n’ai pas vraiment été à l’aise avec les initiatives de contestation des décisions gouvernementales, trop étroitement circonstanciées, même si, d’une certaine manière je les comprends.

Le temps du carême ne fera certainement pas la une des journaux, sauf peut-être pour s’en moquer avec plus ou moins de sympathie. Il invite pourtant à changer son cœur en profondeur, pour mieux accueillir la vie toujours nouvelle que Dieu nous donne.
C’est mon espérance, la conviction de foi qui me met en chemin.

40 jours pour ouvrir à plus grand notre petite vie, donnons nous cette chance, avec l’aide du Seigneur lui même, tel qu’Il vient à nous dans l’évangile de Marc que nous lisons cette année.

Bon carême !!!

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