Jeudi 4 mars 2021.

Deuxième semaine : demander le secours du Seigneur avec l’homme paralytique.

Or il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle t’il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés sinon Dieu seul. »
Marc 2, 6-7

Il arrive que quelque chose en nous s’oppose à la Vie que Dieu donne, alors même que nous voudrions savoir la transmettre. Cette Vie est trop grande, alors cela nous inquiète, car nous perdons nos repères. Plutôt que d’essayer, en nous épuisant, d’en construire de nouveaux, sachons plutôt accueillir ce qui nous est donné et que nous pouvons mesurer lorsque nous prenons le temps de relire nos journées.

P. Mathias

Ce qui me touche le plus dans le bouleversement sanitaire que nous traversons depuis un an est la sensation de passivité dans laquelle il nous plonge.

Que faire ? Dans ma foi de croyant je ne vois de réponse possible que dans une réelle profondeur qui va jusqu’à questionner le sens de notre vie, peut-être afin de pouvoir la choisir à nouveau. C’est pourquoi, jusqu’ici, je n’ai pas vraiment été à l’aise avec les initiatives de contestation des décisions gouvernementales, trop étroitement circonstanciées, même si, d’une certaine manière je les comprends.

Le temps du carême ne fera certainement pas la une des journaux, sauf peut-être pour s’en moquer avec plus ou moins de sympathie. Il invite pourtant à changer son cœur en profondeur, pour mieux accueillir la vie toujours nouvelle que Dieu nous donne.
C’est mon espérance, la conviction de foi qui me met en chemin.

40 jours pour ouvrir à plus grand notre petite vie, donnons nous cette chance, avec l’aide du Seigneur lui même, tel qu’Il vient à nous dans l’évangile de Marc que nous lisons cette année.

Bon carême !!!