Vendredi 18 avril 2025
« En fait, c’était nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. »
Lecture du livre du prophète Isaïe au chapitre 52.
Devant la croix du Christ, je consens à la fragilité de mon humanité, j’essaie de reconnaître pour les mettre au jour les entraves que rencontre mon chemin de foi. Tout ce qui m’obscurcit, toutes mes blessures, Jésus les prend avec lui, sur sa croix.

Alors que les sujets de préoccupation ne cessent de s’inviter dans notre quotidien, le temps du carême vient nous ouvrir un espace de quarante jours de silence intérieur, de recentrement sur l’essentiel de ce qui donne Vie à notre vie.
Quarante jours ! Autant dire une éternité dans ce monde instable et pressé, où les informations négatives se chassent les unes après les autres nous donnant un sentiment d’abandon à une hostilité générale, qui nous dépasse et nous apeure.
En cette année jubilaire, et à l’inverse d’un mouvement de repli sur nous même qui pourrait nous sembler naturel, osons l’espérance qui ne se laisse pas vaincre, celle qui passe par de simples attentions, de simples gestes que nous pouvons choisir de poser, de partager.
A l’école de la parole de Dieu et de la liturgie de l’Eglise, que notre prière silencieuse de ces quarante jours garde notre cœur ouvert, soucieux de la lumière de Pâques qui ne se dément pas et sollicite notre détermination.
Père Mathias Leclair