Vendredi 14 mars 2025
« Vraiment il est juste et bon de toujours te rendre grâce Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout puissant. Car tu ne cesses de nous appeler à une vie plus belle ; toi qui es riche en miséricorde, sans te lasser tu offres ton pardon et tu invites les pécheurs à t’en remettre à ta seule bonté. »
Prière eucharistique pour la réconciliation n°1.
Tenter de mesurer avec un peu de précision tout l’Amour que le Seigneur me porte est un travail intérieur qui m’agrandit et me remet en santé. Cela me demande de relire par exemple mes dernières journées depuis le début de ce carême pour y discerner les marques de la bonté de Dieu telles qu’elles m’apparaissent. Je peux les nommer, les écrire pour en garder trace. C’est un exercice très salutaire.

Alors que les sujets de préoccupation ne cessent de s’inviter dans notre quotidien, le temps du carême vient nous ouvrir un espace de quarante jours de silence intérieur, de recentrement sur l’essentiel de ce qui donne Vie à notre vie.
Quarante jours ! Autant dire une éternité dans ce monde instable et pressé, où les informations négatives se chassent les unes après les autres nous donnant un sentiment d’abandon à une hostilité générale, qui nous dépasse et nous apeure.
En cette année jubilaire, et à l’inverse d’un mouvement de repli sur nous même qui pourrait nous sembler naturel, osons l’espérance qui ne se laisse pas vaincre, celle qui passe par de simples attentions, de simples gestes que nous pouvons choisir de poser, de partager.
A l’école de la parole de Dieu et de la liturgie de l’Eglise, que notre prière silencieuse de ces quarante jours garde notre cœur ouvert, soucieux de la lumière de Pâques qui ne se dément pas et sollicite notre détermination.
Père Mathias Leclair