Avent… nous attendons ta venue

Dans la crèche. Voici décembre et les semaines de l’Avent qui nous font attendre Noël, à l’exemple des prophètes de l’Ancien Testament, avec leur espérance solide et sereine.
Attendre l’enfant de la crèche ne se limite pas au souvenir d’un moment inattendu et merveilleux, c’est aussi se préparer à reconnaitre la présence de Dieu, même dans un quotidien pauvre et sans éclat, c’est espérer dans la paix, au profond de son cœur, qu’un enfant est notre sauveur et celui du monde, par le message d’amour qu’il est venu apporter.

Nous attendons ta venue … dans la gloire, chantons-nous le dimanche à la messe. C’est le retour triomphant d’un Christ-Roi qu’évoquent les derniers dimanches de l’année liturgique fin novembre.
Les premiers chrétiens croyaient proche ce retour, mais la peur et l’angoisse peuvent naître à la pensée de « cette fin du monde ». C’est la fin d’un monde qu’il faudrait dire. Le monde nouveau que nous attendons est un monde d’éternité, d’amour et de paix. Nous pouvons l’attendre sans crainte puisque nous faisons confiance à Jésus qui nous l’a promis.

Attendre ta venue, pour notre toute petite part, c’est travailler, avec ta grâce, dès aujourd’hui, au chantier de ce monde nouveau. Là est toute notre espérance.

M .T. Baux

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