Merci à Pierrette Arnal qui nous en donne le compte-rendu / témoignage et vous invite à regarder quelques photos.
"Cette journée du 8 janvier au couvent Notre Dame du Calvaire où l’on fêtait les 50 ans de ce mouvement dans le Lot a été une grande fête de retrouvailles, d’amitié, de fraternité, de joie, de partage, de prière. Elle était orientée par la phrase du Père François, fondateur du mouvement en 1945, « Ce n’est qu’une visite, mais c’est le don de soi ». Les témoignages des trois personnes handicapées ont touché les cœurs, ont enrichi les pensées, ont changé les regards sur le handicap et la maladie. Voici quelques extraits : « Je reconnais mes limites et je fais avec mon handicap. » « J’étais timide, renfermé, je n’osais pas aller vers l’autre, la Fraternité m’a permis de partager, de parler, de vivre des moments heureux ». Monseigneur Turini, évêque du diocèse, précisait « A travers vos fragilités, je reçois vos témoignages comme un cadeau… » Père Jean-Pierre Delmas, aumônier diocésain de la Fraternité, rapprochait le mouvement de la Fraternité de la fête de Noël que nous venons de vivre, « le jour de la Fraternité ne peut-être que le jour de Noël …Le Christ est un frère qui vient se donner et ne peut se donner qu’à celui qui manque de quelque chose … Nous devons vivre en frères. » Tandis que Monseigneur Turini concluait par « N’ayons pas peur de prendre des risques … Dans toute personne, il existe une source intérieure à faire jaillir », Père Delmas finissait son allocution par « Allez vers les malades et transmettez la Fraternité. Privilégions la visite ». Les 90 participants partagèrent le repas dans la salle à manger du couvent superbement décorée pour cette rencontre qui devait marquer les cœurs. Le début de l’après-midi était animé par un moment musical où M. Champ a interprété des chansons des années 60 à 80 dont les refrains ont été repris par les participants. Puis celle belle journée se terminait par une messe d’action de grâce célébrée par le père évêque, rehaussée de chants joyeux et plein d’espérance. Avant de se quitter à 17h, retour dans la salle à manger où nous partagions la galette et le verre de l’amitié, et le moment de se séparer arriva. Mais nous nous quittions avec un grand sourire, « regonflé » par tout ce que l’on avait entendu et vécu de réconfortant, de chaleureux et de vrai. Après cette journée riche en profondes émotions, chacun avait certainement envie de faire partager à beaucoup d’autres ces mêmes instants pour que le handicap et la maladie ne soient plus des raisons d’exclusion et que tous, soutenus par cette « Fraternité », ayons comme seul but, d’imprimer dans notre cœur et de mettre en pratique ces quelques mots du Père François, « Ce n’est qu’une visite, mais c’est le don de soi ».