La solitude et l’isolement sont aujourd’hui les grands fléaux de nos campagnes. Même dans nos petites villes du Lot, les relations ne sont pas toujours faciles, les pauvres sont souvent laissés de côté, l’accueil des réfugiés reste frileux alors que l’espace ne manque pas. Mais savons-nous prendre le temps de rencontrer et d’accompagner ?

Souhaitons qu’en 2018 les plus pauvres vivant ou séjournant parmi nous osent donner ce qu’ils ont en eux-mêmes. Leurs idées, leur approche différente du monde. Comme l’a dit le pape François, les pauvres ne sont pas le problème mais ils font partie de la solution.

Dans son ministère d’évêque, Alain de Solminihac, sensible aux pauvres, s’est efforcé d’être le plus possible proche des gens : il s’est mis au service de tous pour que le don de l’Esprit Saint habite le quotidien de chaque personne.
Aujourd’hui encore, la proximité est quelque chose de significatif. L’enjeu est toujours d’aller à la rencontre des autres.

400 ans après l’ordination du bienheureux Alain, la Bonne Nouvelle du Christ est toujours là, présente. Chaque baptisé est appelé à la faire rayonner quotidiennement autour de lui.