Voici plus d’un an que le Père Rausières qui a longtemps assuré les messes du samedi soir à St Barthélemy et celles du dimanche matin au Sacré Cœur, se retirait au couvent de Vaylats et la coupure fut d’autant plus radicale qu’on entrait dans le confinement de l’automne 2020.

Il nous reçoit dans son studio agréable et moderne, ouvert sur une cour dont un grand arbre donne par son feuillage le rythme des saisons.
« Il y a trois lieux de vie dans l’espace du couvent : celui des religieuses, peu nombreuses, quelquefois âgées ou malades, une petite résidence pour personnes âgées, retraitées, une quinzaine, le Père Malavelle est mon voisin, et enfin, à la belle saison, le gite d’étape des pèlerins de Compostelle.
La vie matérielle est parfaitement agréable et confortable, les relations sympathiques.

On se sent tout de même marginalisé par l’âge, on ne vous demande plus rien, par la pandémie aussi et parce que le couvent forme un enclos dans le village. La messe y est célébrée une fois par mois par le curé de Lalbenque.
Mais je tiens à marcher dans le grand jardin du couvent, quelquefois à 2, 3 km, pas plus, car il faut être vigilant pour ne pas risquer de tomber.

A l’intérieur, vous voyez, je suis entouré de livres, je regarde un peu KTO, l’histoire m’intéresse beaucoup, surtout l’histoire du christianisme et de ses premiers pas dans un monde qui ne pouvait que le rejeter… comme aujourd’hui. Quelquefois je souhaiterais plus d’échanges spirituels, mais j’ai l’amitié du diacre Christian Conte. »

Pour garder le lien avec notre paroisse, nous lui avons laissé des échos de la récente visite pastorale de Mgr Camiade, son message au début de la messe unique du dimanche 24 octobre, des photos, les réactions.

A bientôt, Père Rausières, et, selon la formule à la mode, prenez bien soin de vous !

Sources : feuille pastorale de la Paroisse Saint Etienne Cahors-Mercuès-Pradines / Dimanche 21 novembre 2021.
https://www.paroissedecahors.fr/