L’Église catholique assure ses missions grâce à la générosité des fidèles : depuis 1905, la première de ses ressources est le Denier de l’Église, cette contribution financière versée annuellement par les catholiques à leur diocèse est destinée à assurer la vie matérielle des prêtres.
Le Denier n’est pas un don comme un autre. Il fait appel à un sentiment d’appartenance et de fidélité envers l’Église, pour que ceux qui sont plus spécialement en charge d’annoncer l’Évangile et de faire vivre l’Église, aient une juste rémunération.
Le Denier est un don volontaire, il n’y a pas de tarif ! Chacun donne en conscience selon ses possibilités.

Mgr Laurent Camiade, évêque de Cahors
– « Soyons attentifs : Jésus nous invite aussi à pratiquer la dîme ! Car la dîme a déjà en elle-même un sens, celui qu’Abraham et Jacob ont saisi. Tous les biens qu’ils ont reçus leur viennent du Seigneur et la dîme qu’ils donnent en retour le manifeste.
Appeler au Denier, c’est aussi appeler les fidèles à manifester cette reconnaissance pour ce qu’ils ont reçu du Seigneur. Et ici tout don a la même importance, du plus significatif au plus modeste. Rappelons-nous Jésus qui s’est émerveillé de l’obole de quelques pièces de la veuve au temple (Mc12,41-44). Cette veuve qui a pris sur son indigence et qui a donné « tout ce qu’elle possédait » ne s’est pas dit que son obole n’était pas utile par rapport à celles des riches qui déposaient des grosses sommes. Il ne s’agissait pas pour elle de faire fonctionner l’institution, en l’occurrence le Temple, mais de rendre à Dieu ce qu’elle avait reçu de lui. Le Denier, c’est cette dîme de la gratitude. »
Mgr Maurice Gardès,
Archevêque d’Auch, membre de la Commission financière de la Conférence des évêques de France.
– Les prêtres du diocèse de Cahors vous remercient pour votre soutien !