Assemblée plénière des évêques de France 2021 : communiqué final

L’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France s’est achevée ce lundi 8 novembre 2021.

Les évêques de France et Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique (ambassadeur du Saint-Siège en France) étaient réunis à Lourdes pour cette Assemblée plénière d’automne, du mardi 2 novembre au lundi 8 novembre.

De nombreux invités ont rejoint les évêques lors des différentes séquences de cette Assemblée qui a réuni au total près de 600 participants.

Essentiellement consacrée à la réflexion et au travail lié à la réception du rapport de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église), l’Assemblée fut également marquée par la séquence liée aux enjeux écologiques « Clameur de la Terre et clameur des pauvres », les mercredi 3 et jeudi 4 novembre. Il y fut notamment rappelé combien les personnes en situation de précarité sont les premières victimes de la crise écologique.

Vendredi 5 novembre les évêques ont reconnu la responsabilité institutionnelle de l’Église dans les violences subies par les personnes victimes.

La matinée du samedi 6 novembre fut marquée par un temps mémoriel et un temps pénitentiel préparés avec des personnes victimes : pose d’une photo près de l’hémicycle du Sanctuaire de Lourdes et temps de recueillement et de prière au pied de la Croix sur le parvis de la Basilique Notre-Dame du Rosaire.

 Discours de clôture prononcé par Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la Conférence des évêques de France :

Discours de clôture

 Résolutions votées par les évêques de France le 8 novembre 2021 :

Rappel du point d’étape du 5 novembre 2021 : réunis en Assemblée plénière à Lourdes, après avoir reconnu lors de leur dernière Assemblée en mars 2021 leur responsabilité en tant qu’évêques, les évêques de France ont pu vérifier qu’ils étaient d’accord pour :
Reconnaître la responsabilité institutionnelle de l’Église dans les violences qu’ont subies tant de personnes victimes.
Reconnaître la dimension systémique de ces violences : au sens où elles ne sont pas seulement le fait d’individus isolés, mais ont été rendues possibles par un contexte global. Des fonctionnements, des mentalités, des pratiques au sein de l’Église catholique ont permis que ces actes se perpétuent et ont empêché qu’ils soient dénoncés et sanctionnés.
Reconnaître que cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation, qui ouvre la possibilité de demander pardon en vérité.

- Mesures globales et particulières :

Résolutions votées
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