Fête de la Fraternité diocésaine

Sourires et joie d’être ensemble le 18 mai à Gourdon !

Compte-rendu Journée de l’amitié du 18 mai 2014 à Gourdon

En ce dimanche 18 Mai, c’est la fête à la Fraternité diocésaine du Lot. Nous allons vivre une journée d’amitié à Gourdon, paroisse de notre aumônier le Père J.P. Delmas.
Pour certains l’église Saint-Pierre est un peu difficile à trouver, double joie quand ils ont vu du monde sur le parvis, ils sont arrivés au bon endroit !
Sur la place que de sourires de la joie des retrouvailles, combien chacun est heureux de retrouver les amis(es), de faire connaissance avec les nouveaux.
Des mains habiles et expertes avaient confectionné des fleurettes avec du ruban, qui sont venues orner notre boutonnière, signe supplémentaire de notre unité.
Une bannière avec le nom de notre Mouvement a été réalisée et portée dans l’église, ensuite une fillette l’a tenue pendant la messe, à la vue de tous.
La Fraternité s’est unie à la paroisse, c’était aussi la messe des familles, nous avons eu la joie de prier avec les enfants.
La célébration de l’Eucharistie commence par un très beau chant : Le Christ est Vivant ! Ce qui nous met dans le recueillement. C’est une personne de Gourdon qui anime les chants. Chacun pense aux uns et aux autres, à ceux qui n’ont pu se joindre à nous aujourd’hui. Nous sommes en Communion dans le Christ.
Dans son homélie, le P. Delmas nous encourage fortement à aller vers les autres. Il nous dit : "Saint-Pierre est le patron de cette église, de notre communauté. Il nous dit :" Vous êtes le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu. Vous êtes donc chargé d’annoncer les merveilles de Dieu. Aujourd’hui particulièrement, où nous fêtons, nous célébrons la Fraternité Chrétienne des Personnes malades et Handicapées. A ce moment où je vous parle j’ai la joie immense de devoir vous
inviter à la fraternité, avant tout en frères et en sœur dans le Christ. En fait, mes frères, mes amis, beaucoup de jeunes, beaucoup de malades, beaucoup de handicapés ne croient pas en l’amitié, encore moins à la fraternité. Ils se sont fait des barrières, derrière lesquelles ils sont enfermés. La fraternité exige au contraire que nous allions à eux avec un cœur ouvert et fraternel, de ne pas se décourager même et surtout s’ils sont lents à accueillir l’amour. Que peut-il y avoir de plus beau dans
ce monde que l’amour fraternel qui indique la découverte de l’autre et marque ce temps de Pâques. Jésus se donne entièrement à nous. Il ne suffit pas d’avoir cette bonté, cette force, cette attirance vers l’amour fraternel, il faut encore déterminer qui est ce Père que la Fraternité nous appelle à rencontrer. »

Le P. François, fondateur du Mouvement de la Fraternité des malades disait : "Il y a plus pauvre que toi, tu es bien logé, tu as le chauffage ; il y en a qui sont mal logés et qui ont froid. Tu as des ressources modestes mais après tout tu vis, certains n’ont pas le nécessaire. Tu as des amis, une fraternité, il y en a qui sont seuls, terriblement seuls, je te demande, dit le Père François, de les rechercher et d’aller à eux. » « C’est cela que la Fraternité des malades fait chaque fois qu’elle se réunit et surtout chaque fois qu’elle agit, qu’elle aime. Pourtant si elle s’en tenait là, ce serait bien insuffisant. Vivez dans le Christ, vous jeunes, handicapés, malades, parents, professeurs, soignants et vous serez alors, si vous vivez dans le Christ, plus libres, plus en paix, plus heureux que quiconque »,argumenta Père Delmas.

« D’ailleurs à la Fraternité des malades, depuis 50 ans dans notre diocèse, on sent véritablement la présence du Christ. C’est Lui, répétait le P. François qui a fait jaillir la première étincelle de Fraternité, car ce qui est bien présent vient de Lui et Lui seul. Le brasier s’est alors animé et continue encore de se propager. Le Christ est un frère qui marque sa préférence pour les malades, un frère qui vient se donner à celui qui manque de quelque chose. Le Christ vient nous apprendre à vivre en frères. Gardons-nous alors de nous contenter d’une fraternité de pacotille. Beaucoup de malades
ignorent ce que vous savez, mes frères, ils n’ont pas découvert, ce que vous avez découvert, allez à eux et transmettez cette Fraternité ce sera le meilleur moyen de la faire connaitre. Il y a toujours en vous des forces vives, disponibles pour l’accueil, une visite, un geste c’est un rayon de soleil, c’est un échange d’amour, c’est se déranger pour ouvrir la porte de ceux que nous croyons plus pauvres. Certains ignorent leur trésor. Ils ne savent pas qu’ils valent quelque chose. » dit encore le P. Delmas.

A la sortie de la messe, la paroisse nous a offert l’apéritif sous les arcades de la mairie, ce qui nous a permis de faire un peu mieux connaissance. Merci pour cet élan de sympathie.

A la salle des fêtes, très bien décorée, nous retrouvons notre banderole des 50 ans " CE N’EST QU’UNE VISITE, MAIS C’EST UN DON DE SOI » avec un grand panneau où sont exposées les photos de ce grand jour anniversaire. Le bon repas avait été préparé par un traiteur. Des bonnes volontés se sont levées très tôt pour dresser les tables, décorer la salle et mettre le couvert. Bravo et merci !
Pour le service, nous avons fait appel aux plus valides, qui s’y sont prêtés avec beaucoup de disponibilité. Avec leur petit tablier blanc, leur serviette sur le bras et leur diadème dans les cheveux, elles étaient ravissantes. Au début du repas, Rémi en tête avec la trompette, elles ont fait un tour devant les tables, avant de commencer leur travail. Elles ont fait ça comme des chefs, Bravo !... Merci !

Ensuite ce fut l’assemblée générale de l’association. Puis le tirage de la tombola, avec trois gros lots, et de nombreux lots divers qui ont fait d’heureux gagnants et le verre de l’amitié avant de se quitter.

Après cette formidable journée, très bien remplie, nous remercions très chaleureusement toutes les personnes qui se sont données sans compter afin que notre fête soit pleinement réussie. Elle l’a été !

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