La bergère et le capucin

Sainte Germaine - Père Marie-Antoine
Par Jean-Claude Jaffé

Chers Amis,
« Sainte Germaine, la sainte qu’il nous faut », nous dit Jean-Claude Jaffé citant Pie IX lors de la béatification de la bergère de Pibrac.
C’est aussi ce que pourra dire le Pape quand il prononcera la béatification du Saint de Toulouse. Chaque époque a les saints dont elle a besoin. De leur vivant d’abord, pour ce XIX siècle qui a connu le meilleur, en particulier de la Vierge Marie, et le pire, venu des hommes, qui en sont les premières victimes.
Jean-Claude Jaffé se fait, dans ces pages, le chroniqueur, le conteur d’une belle histoire d’amour. Une histoire d’amour entre une bergère et un capucin.

Écoutons le :
« Entre la date du décès de sainte Germaine et celle de la naissance du Père Marie-Antoine de Lavaur, 224 ans séparent le destin de ces deux grandes figures spirituelles. La petite bergère de Pibrac est décédée à l’âge de 22 ans. Le robuste et infatigable Père Marie-Antoine de Lavaur à l’âge de 82 ans.
Pourquoi rapprocher ces deux personnalités apparemment si différentes ? Germaine, malade, sans vraie famille ; Léon Clergue, solide garçon, dans une famille affectueuse. Quels liens unissent ces deux croyants ?
La pauvreté assurément, Germaine, par la condition de sa naissance, Léon devenu le Père Marie-Antoine de Lavaur, par choix. Et tous deux, l’humilité, par volonté.
Au-delà de ces premières évidences, cet ouvrage voudrait tenter de révéler la rencontre merveilleuse de deux âmes. Telle est la gageure, elle se veut empreinte de simplicité et d’authenticité dans la foi. »

« Et, nous dit Jean-Claude Jaffé, sainte Germaine a occupé une place beaucoup plus importante qu’on aurait pu le soupçonner. La sainte a inspiré le saint, lui a donné un élan, une dynamique, un rebond et, paradoxe, elle, bien faible, elle lui a donné une force exceptionnelle, force qu’il a puisée dans le Seigneur bien sûr, par l’intermédiaire de Marie, de saint Antoine de Padoue, mais aussi grâce à l’irréductible foi de cette humble bergère.
Cette place-là se dessine peu à peu dans le livre : déjà, lorsque le P. Marie-Antoine est vicaire à Saint-Gaudens, puis lors d‘une mission de Carême à l’église de Saint-Aubin à Toulouse, lors de la canonisation, à l’église de l’Immaculée-Conception, la première ainsi nommé en France après la proclamation du dogme confirmé par la sainte Vierge elle-même à Lourdes, en fait un peu partout en France lors de ses missions.
Ses homélies sont empreintes de tendresse et de poésie. Quand il invoque la bergère de Pibrac, il a une expression bien à lui « ô la suave figure » et quand il prononce ces mots, « son visage s’éclaire d’un sourire lumineux, les yeux au ciel, dans l’attitude d’un homme qui entend les plus belles harmonies tout en savourant un rayon de miel ! »

Jean-Claude Jaffé a consacré 45 ans de sa vie à l’enseignement catholique. Il a publié des centaines de recensions d’ouvrages religieux. Grâce à sa connaissance du milieu ecclésial toulousain, il a pu réaliser un ouvrage sur le patrimoine toulousain catholique « Toulouse, le patrimoine révélé » aux Editions Privat. Il est chroniqueur littéraire à Radio Présence, dans l’émission « Le Coup de cœur de Siloé ».
Jacqueline Baylé

48 pages. Prix public : 6,50 €. En vente dans les librairies et à l’APMA.
Parution avril 2018
Éditions du Pech
25 rue de la Concorde 31000 Toulouse
Tél. 05 61 62 65 81

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