Le Grand prix catholique de littérature, décerné par l’Association des écrivains catholiques de langue française, récompense cette année le premier roman de Réginald Gaillard « La partition intérieure » paru à l’automne 2017 aux éditions du Rocher.

C’est une histoire sobre, dite dans un style sans effets spéciaux, ciselé et poétique dans les descriptions.

À travers les jours de vies simples transparaît une recherche du divin.
Le lecteur approche une spiritualité faite de doutes et de foi.

Un prêtre âgé, curé d’un petit village isolé du Jura se remémore son existence et en particulier les figures fulgurantes de Jan et de Charlotte qui changèrent sa vision du monde, lui le parisien polissé envoyé dans la Franche Comté profonde.
L’un était un compositeur néerlandais, si exigeant qu’il jetait à peu près toutes ses partitions, l’autre une pauvre femme, solitaire, un peu dérangée aux yeux des villageois, une sainte à ceux du narrateur. À travers les jours de vies simples transparaît une recherche du divin.

Le lecteur approche une spiritualité faite de doutes et de foi.

Un beau texte dense, exigeant dans le fil de La petite Lumière d’Antonio Moresco ou de La pluie Jaune de Llamazares, avec une inspiration profondément chrétienne, servi par une écriture solennelle de belle facture.

Réginald Gaillard est le fondateur de la revue NUNC. Né en 1972, il a publié trois recueils de poésies salués par la critique dont : L’attente de la tour (2013) et L’échelle invisible (2015), parus chez Ad Solem. Il signe aussi des notes de lectures dans la NRF.

De nombreux autres ouvrages sont à retrouver sur le site internet du diocèse de Cahors, rubrique "Art, culture, musique, patrimoine".