Après une année difficile en 2018, 2019 a vu une amélioration des recettes et une stabilisation des dépenses. La perte est compensée en partie par la vente de biens immobiliers et quelques legs.

Chères amies
Chers amis

La pandémie qui perturbe nos modes de vie n’a pas facilité la vie de l’Église. Pendant le premier confinement en ce début d’année 2020, beaucoup de fidèles ont vécu douloureusement l’impossibilité de se rassembler pour la messe ou les difficultés d’accès aux sacrements (baptême, mariage, réconciliation, onction des malades…) et pour accompagner nos défunts comme nous l’aurions voulu. Les visites d’aumôneries dans les établissements de santé ont souvent été impossibles ou très restreintes.

Pourtant, nos prêtres et nos autres permanents, comme aussi nos diacres et nos nombreux bénévoles ont fait preuve d’une grande créativité (rencontres virtuelles, célébrations et veillées de prière en vidéo, transmission de textes de méditation et de réflexion, appels téléphoniques, réseaux d’entraide pour les courses entre voisins, etc.). La distanciation physique ne devrait pas creuser un fossé relationnel ni affaiblir les liens fraternels auxquels l’Évangile nous appelle.

Le confinement a, par ailleurs, privé les paroisses des ressources habituelles, surtout les quêtes. Malgré une réduction des dépenses pendant le confinement et malgré l’indéniable générosité de beaucoup de fidèles lorsque les célébrations ont repris, les paroisses enregistrent une perte globale (entre 100 et 150 000 €). D’autre part, la collecte du denier n’atteint pas, à ce jour, son niveau de 2019 à la même date.

Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont déjà participé au Denier 2020.
Vous le savez, le Denier de l’Église sert à rémunérer des personnes, les ‘permanents’ de la mission de l’Église diocésaine : principalement des prêtres, mais aussi quelques animateurs pastoraux, et personnels de service ou de gestion.

Ceux, parmi vous, qui ont la possibilité de faire encore un geste nous aideront donc bien. Je vous en remercie d’avance. Ceux qui ne le peuvent méritent aussi notre amitié et notre reconnaissance.

Les liens qui demeurent toujours entre nous par la prière, sont plus forts que toutes les distanciations.
Que Notre-Dame de Rocamadour veille sur nous !

+ Laurent CAMIADE, évêque de Cahors

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