Père Marie-Antoine de Lavaur : les combats d’une vie

« Les combats d’une vie », pouvait-on trouver un meilleur titre ? Le Père Marie-Antoine est l’homme de tous les combats auxquels l’a entraîné sa foi, solide, aussi concrète, pratique, qu’elle est surnaturelle, un don de Dieu qui divinise l’homme. Ses combats, il les mène, pour la gloire de Dieu, contre le mal sous toutes ses formes. Et la gloire de Dieu, l’amour de Dieu, chez lui, ne sont pas de vains mots.
Combats spirituels à Lourdes, dans ses missions, « conquérir des âmes ».
Combat contre la misère, le combat de toute son existence.
Combat contre lui-même, pour se libérer de ce qui entrave la vie d’un homme, jusqu’à l’humilité la plus profonde, jusqu’à l’abandon de tout respect humain.
Le Pape, les combats du Pape et de l’Église, sont ses combats. Aussi se lance-t-il derrière Léon XIII, dans une doctrine sociale de l’amour, qui s’exprime face au socialisme de la lutte des classes.
Jusqu’au combat dont il se serait bien passé, nimbé d’une immense tristesse que lui donne son amour viscéral pour la France, contre un anticléricalisme qui ira jusqu’à se fondre dans une sorte de haine de Dieu.

Laissons au Fr. Jean-Marcel Rossini, le mot de la fin :
« Pendant près de cinquante ans, le missionnaire capucin, l’apôtre du Midi, infatigable, a toujours été mobilisé pour conquérir les âmes. Fidèle à saint François et puisant son souffle dans le plus pur esprit séraphique, il a terminé sa course dans une pauvreté extrême et la froide solitude de son couvent duquel personne n’avait eu le courage de le chasser. Ses obsèques ont été, comme l’écrit un journaliste de l’époque, « un hommage rendu par tout un peuple à la dépouille d’un homme dont l’unique mérite est d’avoir gardé, d’une manière transcendante, la foi du serment monastique. C’est parce qu’il fut pauvre, parce qu’il fut humble, parce qu’il pratiqua les vertus exquises des saints, que le Père Marie-Antoine, déjà légendaire lui-même, emportait hier avec lui cette population dans les régions de l’au-delà. C’est parce qu’il n’était rien aux yeux du monde, c’est parce qu’il compta pour négligeables toutes les choses humaines qu’il s’est, hier, révélé si puissant.

Et alors, y a-t-il donc encore un idéal ? Oui, il y a encore un idéal, et le peuple en est affamé. Grande leçon pour notre siècle que ce triomphe du plus pauvre et du plus humble des Capucins, et grand sujet d’espérance ! »

Le P. Jean-Marcel Rossini, spécialiste du missionnaire capucin, est déjà l’auteur de « l’Apôtre de Lourdes » et le co-auteur avec Jacqueline Baylé de « Un Pionnier de la nouvelle évangélisation ». Il est chapelain du Sanctuaire de Lourdes, et fondateur avec quatre capucins, sur les pas du P. Marie-Antoine, de la fraternité des capucins de Lourdes, et son gardien.

Cette nouvelle biographie était très attendue. De 200 pages, elle complète très heureusement les biographies existantes actuelles, « le Saint de Toulouse s’en est allé » de Jacqueline Baylé (630 pages), qui en est à sa 3e édition aux Éditions du Carmel, et « la biographie en images, « Au-delà des mots », de Bernadette Bourbon aux Éditions du Pech, tous deux toujours disponibles.

200 pages. Prix public : 12,50 €.
En vente dans les librairies à partir du mois de mai 2019.
Par correspondance à l’APMA (3 € de port pour 1 ex. 4 € pour 2 ex.et plus)

APMA
Association du Père Marie-Antoine, le Saint de Toulouse
25 rue de la Concorde 31000 Toulouse
Tél. 05 61 62 65 81, E.mail : apma1@orange.fr
www.marieantoine.com

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