Excusez-moi, je suis en deuil

Aujourd’hui, l’effervescence urbaine s’accorde mal avec le principe du rite funéraire. La société encourage les personnes à croire qu’elles vivront éternellement, et le deuil est passé sous silence.

Ce déni révèle pourtant une réalité qui dérange, voire un profond malaise chez nos contemporains. Et que dire du sort des endeuillés ? Ils se sentent souvent délaissés et marginalisés par leurs proches, comme s’il y avait quelque chose d’indécent dans la perte d’un être cher. Or, ce vide social a aboli une période fondamentale : celle de réfléchir, d’intérioriser et de vivre le temps du deuil.

Jean Monbourquette
Bayard
9,00 €

Soutenir par un don